A l’unanimité des
congressistes (moins 39 votes blancs), François Hommeril a été réélu, mercredi
à Deauville, pour un second mandat à la présidence de la CFE-CGC. Le nouveau
trio exécutif est complété par Gérard Mardiné (secrétaire général) et
Jean-Philippe Tanghe (trésorier national).
Élu en 2016 à Lyon en devenant le dixième président de l’histoire de la
CFE-CGC, François Hommeril (58 ans ; fédération de la Chimie) a officiellement
été réélu pour un nouveau mandat à la tête du quatrième syndicat français, ce
mercredi à Deauville à l’occasion du 37e Congrès confédéral.
A l’unanimité des
congressistes (moins 39 votes blancs), le nouveau trio exécutif est complété
par Gérard Mardiné (60 ans ; fédération de la Métallurgie et
précédemment secrétaire national confédéral en charge de l’Economie) et
Jean-Philippe Tanghe (55 ans ; fédération CFE-CGC de la Banque), respectivement
élus secrétaire général et trésorier national, succédant ainsi à Alain
Giffard et Franck Zid. L’élection des secrétaires nationaux et des
délégués nationaux, pour la nouvelle mandature, se tiendra jeudi.
Plébiscites
pour le rapport d’activité et le rapport financier
Avant la réélection de François Hommeril, à noter que le rapport
d’activité (présenté par Alain Giffard) et le rapport financier (présenté par
Franck Zid), pour la mandature 2016-2019, ont été plébiscités à 96,88% et
99,34% par les congressistes CFE-CGC issus de tous les territoires et de toutes
les fédérations.
Un
travail de fond mené ces trois dernières années
Sous l’impulsion de François Hommeril, les équipes confédérales ont travaillé,
ces trois dernières années, à rendre la CFE-CGC toujours plus visible et
représentative, en soutenant les actions de développement sur le terrain. Grâce
au travail remarquable de ses militants et des sections syndicales, la CFE-CGC
a confirmé sa montée en puissance dans les entreprises, consolidant sa
représentativité et sa place d’acteur incontournable du dialogue social. En
lien avec les fédérations CFE-CGC, les équipes confédérales ont notamment
assidûment œuvré à ce que les sections syndicales soient les mieux formées
pour s’adapter au nouveau contexte induit par les ordonnances Macron, en
particulier la mise en place des comités sociaux et économiques (CSE) en
entreprise.
Dans un contexte social difficile, avec un pouvoir exécutif qui, sur bien des
dossiers, a trop souvent eu tendance à malmener et à ne pas suffisamment
écouter les corps intermédiaires, la CFE-CGC est restée fidèle à son ADN de
partenaire social responsable, exigeant, critique et constructif. La CFE-CGC a
ainsi répondu présente à tous les grands rendez-vous de l’agenda social,
poursuivant son travail de fond sur l’ensemble des champs sociaux-économiques
relevant de sa compétence : emploi, formation, égalité professionnelle,
salaires, fiscalité, partage de la valeur ajoutée, transition écologique, santé
au travail, handicap, protection sociale, retraites, dialogue social au niveau
européen et international…
La
CFE-CGC plus que jamais la porte-parole de l’encadrement
Dans un monde du travail en pleine transformation, la CFE-CGC demeure plus que
jamais la porte-parole de l’encadrement (cadres, techniciens, agents de
maîtrise, ingénieurs, agents de la fonction publique), rouage fondamental
à la réussite des entreprises.
La nouvelle mandature qui s’ouvre promet d’être dense avec plusieurs
dossiers sensibles au menu de l’agenda social, à commencer par la suite de la
concertation sur la réforme des retraites voulue par le
gouvernement.
Contact presse CFE-CGC :
Pierre JAN – 06 32 05 69 02 – pierre.jan@cfecgc.fr